«Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. » Louise Michel (1830 - 1905)
 

Un personnage chimérique s'avance lentement, laissant découvrir un habit imposant suivi d’une traîne derrière lui qui semble infini.

Touche-t-il terre ?
L'image laisse libre cours aux interprétations.
 

La traîne est abandonnée sur le chemin divisant l’espace scénique en deux.
Parfois cette frontière, provoquera un trouble amenant à s’insurger contre les roles dans lesquels on nous enferme. Poussant la protagoniste à s’extirper de cet espace.
 

Après avoir ôté cet habit, le personnage est une femme sans conteste.

Cette femme, dont le bas du corps, siège de son émotionnel profond et intime, se trouve prisonnière de l’armature de la robe qui nous apparaîtra comme une cage, une prison.
 

Elle réussira à s’en évader.
 

Cependant, le temps qui passe et la pression quotidienne, la mèneront de nouveau vers la rébellion contre une condition qu'elle refusera.

Luttant, se débattant, se débarrassant de toute entrave la femme renouera avec ses aspirations, ses rêves, sa vie pour s’ouvrir à un avenir basé sur ses propres choix.

 

Distribution :

Chorégraphie et interprétation : Marion Frappat
Création Lumière - Régisseur général : Bryce Quétel
Conception Costumes : Annie Macelin

 

Soutien :

Le Théâtre du Rond Point Valréas 
 

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